Création 2021
Pièce pour 1 danseuse
20 minutes
Amala Dianor réfléchit depuis longtemps à la manière de transmettre son solo « Man Rec », créé en 2014 et qui ne cesse de tourner depuis sa création, totalisant plus d’une centaine de représentations dans le monde. Imprégné de toutes ses influences techniques (hip hop, danse contemporaine et africaine…), ce solo représente le manifeste intime du chorégraphe où se déploie la trame d’une écriture hybride et singulière, à la fois dépouillée et complexe, abstraite et incarnée, énergique et tranquille.
C’est sa rencontre avec Nangaline Gomis en 2018 qui lui inspire aujourd’hui « Wo-Man ». Alors danseuse en formation au Conservatoire National Supérieur de danse de Lyon, elle avait sollicité le chorégraphe pour reprendre un extrait de « Man Rec » dans le cadre de ses études. Deux jours de studio ensemble et une mention très bien à l’examen, et puis chacun a repris sa route. Mais l’idée d’une transmission plus longue à cette jeune danseuse extraordinaire et, elle aussi, franco-sénégalaise, infuse doucement, comme une évidence.
En 2020, Amala Dianor, plutôt qu’une reprise de son solo, imagine un prolongement de la chorégraphie, une recréation pour une jeune femme. Interprète à l’énergie pulsatile, la danseuse offre à l’auteur de se transposer dans un autre corps que le sien, pour réinscrire, reconstruire, réinventer son histoire. Ce solo résonne comme une extension, un prolongement de soi-même qui s’appuiera sur la tonicité, la vitalité et la ferveur d’une jeune interprète engagée.
« Man » signifie « moi » en Wolof. « Man Rec », c’était « moi seulement ». « Wo-Man » sera ainsi la version féminine de ce « moi » choral, riche d’influences diverses, de racines plurielles.
CHORÉGRAPHE : Amala Dianor
MUSIQUE ORIGINALE : Awir Léon
INTERPRÈTE : Nangaline Gomis
LUMIÈRES, RÉGIE GÉNÉRALE : Nicolas Tallec
COSTUME : Laurence Chalou
DIRECTION DÉLÉGUÉE : Mélanie Roger
CHARGÉE DE PRODUCTION : Lucie Jeannenot
RÉGISSEUR SON : Ugo Raimbault
RÉGISSEUSE LUMIÈRE : Agathe Geffroy
PRODUCTION
Cie Amala Dianor I Kaplan
Kaplan I Cie Amala Dianor est conventionnée par l’Etat-DRAC Pays de la Loire, la Région Pays de la Loire et la Ville d’Angers. La Cie Amala Dianor est régulièrement soutenue dans ses projets par l’Institut Français et L’ONDA. La Cie bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas depuis 2020.
Amala Dianor est actuellement associé à Touka Danses, CDC de Guyane (2021-2024), au Théâtre de Macon, scène nationale (2022-2024) et membre du Grand Ensemble des Quinconces-l’Espal, scène nationale le Mans (2021-2024).
COPRODUCTION
Théâtre de la Ville, Paris ; Les Quinconces et L’espal scène nationale le Mans ; Maison de la Danse de Lyon / Pôle
Européen Création – DRAC Auvergne Rhône Alpes/ Ministère de la Culture ; Touka Danses, CDCN
Guyane ; Bonlieu Annecy scène nationale
AVEC LE SOUTIEN
Etat - DRAC Pays de la Loire ; la Ville d’Angers
Après un parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre l’Ecole supérieure du Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC, promotion 2002). Il travaille ensuite pendant 10 ans comme interprète pour des chorégraphes de renom aux univers très différents (hip hop, contemporain, afro-contemporaine..). En 2012, il gagne deux prix au Concours Reconnaissance avec sa première chorégraphie Crossroad et crée sa compagnie.
Son écriture, élégante et organique, est immédiatement identifiée : glissant d’une technique à l’autre avec virtuosité, il hybride les formes et déploie poétique de l’altérité. Kaplan
Depuis 2014, Amala Dianor travaille avec la complicité du compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques de ses spectacles. Il s’associe aussi ponctuellement avec des artistes chorégraphes, compositeurs, écrivains, plasticiens, metteurs en scène... Parmi ses pièces, Amala Dianor interprète notamment son solo Man Rec - ‘Moi seulement’ en wolof - (2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016).
En 2019, il signe sa première grande forme pour neuf danseurs contemporains et classiques, intitulée The Falling Stardust. La même année, il reçoit la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres. En 2021, il crée deux nouvelles pièces courtes : le trio Point Zéro qu’il interprète avec ses amis danseurs Johanna Faye (co-directrice de F.A.I.R.E, CCN de Rennes), et Mathias Rassin (multiple champion du monde de top rock) ; et le solo Wo-Man avec lequel il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec.
En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de création intitulée CinéDanse dont le premier opus, Nioun Rec, est diffusé sur culturebox dans le cadre de Monuments en mouvement et sélectionné par la Villa Albertine aux Etats-Unis. En 2022, Amala Dianor figure parmi les quatre chorégraphes européens élus pour être accompagnés par le réseau Big Pulse Dance Alliance (Europe créative). Il s’engage parallèlement pour la transmission et la formation et entreprend notamment depuis 2019 un projet de coopération en faveur de l’émergence en Afrique de l’Ouest avec la création Siguifin qui voit le jour à Suresnes Cités Danse en 2022. Il s’agit d’une création collective avec les chorégraphes Ladji Koné, Alioune Diagne et Naomi Fall, pour 9 danseurs du Burkina-Faso, du Sénégal et du Mali. La même année, Amala Dianor choisit de répondre à une commande des Via Katlehong pour 8 performers sud-africains, création dont la Première aura lieu au Festival d’Avignon 2022.
“Amala Dianor réunit deux créations pour une soirée d’exception. En convoquant la jeunesse furieuse dans Wo-Man, et l’héritage des parcours dansés avec Point Zéro, le chorégraphe est au sommet de son art.”
“Entre contemporain, classique, hip-hop et danse africaine, il hybride les écritures laissant apparaître un langage d’ouverture qui cherche le lien entre les différences. Lumineuse et poétique, sa danse pose ses respirations dans une gestuelle à la fois puissante et féline. Amala Dianor séduit le public et les programmateurs”
“«De Suresnes cité danse à Faits d’hiver, Amala Dianor fait les beaux jours des festivals en ce début d’année 2022. Après un parcours de hip-hopeur et une formation en danse contemporaine, le chorégraphe franco-sénégalais revendique une écriture métissée qui se nourrit au fil des rencontres, des collaborations. Plaçant la transmission au coeur de son art, il invite, dans les trois pièces visibles en région parisienne en ce mois de janvier, au partage”
“Nul doute toutefois que la personnalité affirmée de cette jeune professionnelle - diplômée du CNSMD de Lyon, elle conjugue notamment une formation en danse africaine et contemporaine - ne lui permette bientôt de s’approprier totalement cette expression à la première personne de la rage d’exister”
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